Le Ruben
Il fut un temps, où le monde et la sagesse n'étaient pas deux antonymes. Un temps où le savoir se partageait et où le guerre ne tuait pas autant. En ce temps la, le Ruben s'occupait de l'éducation et du développement scientifique. Il se méfiait, certes, mais le monde était si beau, et il avait tant à y apporter. Chacune de leurs découvertes rendait cet univers plus beau et majestueux qu'il ne l'était.
Rien ne les préparaient, ni eux, ni les peuples, à ce que le futur allait leur réserver. L'équilibre qui semblait régner n'était qu'un simple leurre. Au loin, une créature n'avait qu'une idée, prendre contrôle des esprits faibles qui vivaient en ce monde et les posséder tous, jusqu'au dernier. Ils fomentaient un plan depuis de longues années dans le but gouverner enfin cette terre promise. Les habitants n'avait aucun soupçon. Alors, on entendit soudain parler de villages détruits, de forêts calcinées, de batailles sanglantes ainsi que de trahisons. Mais malgré cela, personne ne voulait croire en la véracité de ces dires. Pourquoi croire en la destruction devant tant de beauté. De plus, les personnes revenant de lieux sois disant détruits avaient l'air normaux, et racontaient que tout cela n'était que des sornettes. Des rumeurs racontaient même que le Ruben, expérimentant sans cesse de nouvelles inventions, provoquant des pics de températures, expliquant ainsi les forêts calcinées. Ainsi, Les gens commencèrent à se méfier, et à perdre confiance en ces sages. Le Ruben était de plus en plus exclu. Après que l'un des leurs ait reçu des menaces importantes, ils décidèrent donc de partir vivre dans les montagnes.
Là bas, ils continuèrent à se développer et à créer de plus en plus. Il avait réussi à se tenir en dehors des affaires des autres êtres vivants de ce monde assez longtemps pour se faire en partie oublier. Mais bientôt, ils apprirent que le monde rentrait en guerre. Ne voulant prendre part à ce massacre, il restèrent paisiblement dans leurs habitats. Du moins, jusqu'à ce que l'un de leurs soit tué alors qu'il allait se renseigner sur l'état de santé d'une elfe vivant dans une ville attaquée il y a peu. C'était une vielle amie du peuple et il tenait leurs informations sur l'état du monde d'elle. Dès lors, les attaques se rapprochèrent de plus en plus de leur lieu de vie, ce qui les força bientôt à envisager un moyen pour se défendre. Il créèrent un inhalateur d'esprit. A la première attaque qu'ils subirent, il hésitèrent à l'utiliser, mais un des leurs, plus fougueux, décida de passer à l'action. Chacun des attaquants tomba à terre, puis se releva dans les minutes qui suivirent. Ils disaient ne pas savoir ce qu'il faisaient là et que leur dernier souvenir était la destruction de leur village, puis l'arrivée de ce qui ressemblait à un flan. Personne ne comprenait le sens, si il y en avait un, de ce dernier souvenir. Pourtant, ils donnaient tous une description précise de cette chose, et un nom. Le Vlaaï. Ils étaient terrifiés à la moindre évocation de la créature. Voyant la détresse de ces pauvres gens, Tin, le plus sage du groupe, déclara qu'il ne pouvait laisser le monde se faire détruire par une créature, Quelle qu'elle soit. Ils invitèrent les résistants à se réunir chez eux, pour organiser une révolte. La nouvelle qu'un sauveur arriverait commençait à se répandre autour du monde. L'espoir renaissait. Des bastions se formaient tout autour du monde, tous équipés d'inhalateurs d'esprit. Les villes étaient peu a peu libérées du joug de l'envahisseur.
Le Vlaaï, dépossédé de ses biens, les habitants, écartés de plus en plus, presque reclus, ne comprenaient plus rien. Son incapacité a appréhendait la force de son ennemi, si mystérieux et organisée soit-il, le mettait dans une rage telle que sa raison, si petite soit elle, était altérée a son plus haut point. Mais, son instinct de survie prit le dessus et il partît s’exiler loin dans les forets profondes.
Chacun pensait être enfin sortis de cette guerre profonde et inutile. Les habitants, proposèrent aux Ruben de revenir auprès d’eux. Mais, le souvenir des brimades et la rancœur envers eux, était encore trop fort. Ils avaient donc développer leur propre société, indépendante, d’un point de vue culturel et social. Ils préférèrent donc s’exiler dans leur montagne. Leur vie était paisible, et ils avaient un système anarchiste, chacun d’entre eux connaissant les limites morales de l’autre, un climat de confiance intense régnait.
Mais c’était sans compter sur le fou, le Vlaaï. Il fomentait sa revanche depuis se défaite. Après avoir su que le Ruben était le coupable, il ne pouvait rester ainsi sans rien faire. Il se devait de se venger, sinon, il ne serait pas celui qu’il pense être. Ainsi, il prépara une attaque sur le camp du Ruben. La possession d’esprit, si faible, ne convenait pas pour un guerre d’une tel ampleur. Alors, il utilisa la magie de folie la plus pure qu’il soit. Il sentait chacun de ses muscles se crisper a chaque pensée pour ces monstres. Ainsi, son esprit prêt, il parti prendre son dû.
Le Ruben vivait paisiblement, quand soudainement, il sentirent la terre trembler. Partout, le ciel s'assombrit. Chaque êtres vivants était témoin de ce spectacle si monstrueux. Toute haine qui sortait de cette apparition affoler le monde, des guerres civiles se déclenchèrent un peu partout. Tantôt enrager, tantôt apeuré, le sang giclait. Les Ruben, eux, perdait l’esprit petit a petit, ne pouvant réfléchir correctement. Le Vlaaï, au porte du village, usa de sa toute puissance et fit exploser le village, tuant ainsi un grand nombre de Ruben.
Depuis cet date, les Ruben ayant survécu évoluent dans des écosystèmes sylvestres et d’aucun ne se souvient du lieu du cataclysme (non de l'évènement), ni de la date.
Ainsi s’achèvent leur histoire, si malheureuse soit-elle.
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